Choeur de chambre Vibrations direction : Mathilde Bobot

Gaïa

Visuel Gaïa

Avec Gaïa le chœur de chambre Vibrations poursuit un axe fort de son projet artistique: rompre avec le concert choral traditionnel et proposer un spectacle en mouvement, spatialisé, au service de la beauté du son et du répertoire a cappella, et dans lequel les choristes sont porteurs d'un message, à la manière du chœur antique.

Spectacle construit en forme d'arche, Gaïa commence par mettre le spectateur dans un état admiratif de la magnificence de l’univers, évoquant tour à tour l'immensité stellaire (Stars ‐ Ē. Ešenvalds), la beauté de la nature (Mignonne, allons voir si la rose ‐ G. Costeley ; Les fleurs et les arbres ‐ C. Saint‐Saëns) et la rudesse de la jungle (Mi’kmaq Honour Song ‐ L. Adams), tout en lui faisant prendre conscience de la fragilité de cette nature (La parure éphémère ‐ T. Machuel).
Progressivement le spectateur est amené à s'interroger sur l'impact de ses actes (Variations sur un thème japonais ‐ P Legeay ; Mother Earth is crying ‐ L. Maierhofer), jusqu'à se laisser interpeller par le cri déchirant porté par les habitants du Sahel (Kasar mie la Gaji « La Terre est fatiguée » ‐ A. Grau), véritable clé de voûte du spectacle. Dès lors, se pose la question de la réaction des hommes.
Faut‐il aller jusqu'à construire des murs pour se protéger de la montée des eaux (Seawall ‐ J. Klenetsky Fay) ? Faudra‐t‐il envisager des déplacements de populations (Vivre ailleurs ‐ A. Girard) ? Peut‐on parier sur la capacité de résilience de la Terre (Sången om jorden ‐ V.Vysotskij) ? Ou simplement avoir confiance en l’homme, en sa capacité de se dépasser (Over the rainbow ‐ H. Arlen), et de se fédérer au nom de son humanité (Ubuntu ‐ A. Vang‐Pedersen) ?

Gaïa s'achève en donnant la parole à la Terre, la laissant s'exprimer sur sa capacité à être, au‐delà de la folie humaine, toujours porteuse de vie et de paix (Earth song ‐ F. Ticheli).

Durée : 1 heure sans entracte

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